Marans se distingue par l’importance accordée aux jardins et au fleurissement. La ville a reçu trois fleurs dans le concours des villes et villages fleuris, soit la plus haute distinction.
Parmi les différentes créations végétales disséminées dans toute la ville, le Jardin de l’Hôtel de Ville se distingue. Résultat d’un fleurissement novateur plein de fantaisie et d’imagination, il recèle un nombre important d’espèces peu courantes : Aénonium Zwartkop, Pseudoreantheumum, Ursinia Anethoides, Acalypha Musaica, Ceratothéca Triloba...On peut ainsi admirer 300 espèces de fleurs et de feuillages, prêtes à séduire le néophyte comme l’amateur éclairé. Marans peut compter pour le fleurissement des espaces publics sur le professionnalisme et l’enthousiasme d’une équipe de jardiniers passionnés.
Au-delà de la qualité esthétique de ses espaces de verdure, Marans a su démontrer une véritable volonté d’aménager et de gérer ses paysages de manière écologique, pour valoriser la qualité de vie des habitants et des visiteurs.
Elle a ainsi reçu, dans le cadre de la charte Terre Saine initiée par la région Poitou-Charentes, la distinction des 3 papillons, correspond à l’absence de pesticides dans l’espace municipal.
En 2007, le Grenelle de l’environnement a proposé de réduire l’exposition de la population et notamment des enfants fréquentant les parcs et jardins en visant une réduction forte et globale des pesticides : interdiction totale d’usage dans les lieux publics (stades, trottoirs, parcs, embellissement des villes, talus et bandes de verdure le long des routes). La toxicité résiduelle des pesticides participe à la destruction des écosystèmes, à la perte de biodiversité et à la pollution des sols et des ressources en eau. Marans est une ville exemplaire, précurseur dans ce domaine, qui s’enorgueillit aujourd’hui d’utiliser aucun produit en tenant son engagement du "zéro pesticide".
Le jardin de l’Hôtel de ville :
En février 1900, à l’acquisition par la commune de Marans de cette belle propriété de la fin du XVIIIème siècle, au cœur du centre ville, dans le but d’en faire la nouvelle mairie, l’espace non bâti était constitué d’un jardin potager et d’un jardin anglais. En novembre 1900, la première transformation est décidée : réunir en un seul les deux jardins et le transformer en un square.
En 1953, l'espace se modifie encore. De nombreux bosquets sont supprimés. Le jardin prend forme avec un tracé plus élaboré où se retrouvent arbres, gazon, bassin et quelques statues.
En 1983, une nouvelle évolution se met en place, suite à des modifications de bâtiments en périphérie de la propriété communale, avec une plus grande ouverture sur l'extérieur. Le jardin conserve ces grandes lignes, tout en se dotant de plantations nouvelles, arbres, arbustes et scènes de fleurs.
En 1999, la tempête bouleverse à nouveau l'espace par la chute de nombreux arbres. Depuis, le jardin s'est ouvert sur le Clos de l'Hôtel de Ville, également paysager, où sont aménagés une aire de jeux pour les petits et un théâtre de verdure. Les deux espaces sont reliés par un porche qui n'est autre que la façade de l'ancienne "Justice de Paix" qui se trouvait sur la place de l’église, récupérée après démolition et reconstruite pour servir de liaison. Les deux espaces forment un ensemble très agréable, exceptionnel, inventorié par les Parcs et Jardins de France.